mardi 30 avril 2019

Mode d'emploi

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Bon voyage !
Bernard

jeudi 28 mars 2019

Vie quotidienne à Pékin


Vie quotidienne à Pékin

Pour compléter l’aperçu de notre séjour, voici quelques images de la ville, hors monuments et métro. Je veux parler essentiellement des « Hutongs », longues ruelles étroites, voire très étroites, souvent bordées d’arbres, avec des habitations basses entièrement dissimulées  derrière des murs gris et réparties autour d’une cour dans laquelle on accède par une porte presque toujours fermée. A l’origine, ces habitations abritaient familles et domestiques proches de la cour de l’empereur et il y avait encore 6000 de ces ruelles dans les années 50 alors qu’aujourd’hui, il n’en reste environ qu’un millier. Celles que nous avons parcourues étaient propres, avec un revêtement goudronné en parfait état ; une nombreuse circulation de véhicules électriques nous surprenait souvent du fait de leur silence.
Voici un tel quartier vu depuis la « tour de la cloche » :

Voici un hutong, le moins reluisant que nous ayons vu :

Celui-là, donnant accès à notre auberge était agréable à parcourir ; les voitures classiques à essence étaient souvent garées pour longtemps, vu les protections des pneus ou même de la voiture entière par des bâches, des cartons ou des planches :

Les habitants se connaissent et s’arrêtent souvent pour bavarder ; les chargements, très divers, pouvaient atteindre des sommets :

Par endroits, des « vieux » se réunissaient pour jouer, et cela même sur les trottoirs des grandes avenues.

Un accès plus imposant à une cour, sûrement d’un certain standing :

Comme il n’y a pas toujours toutes les commodités dans les habitations, on trouve régulièrement des WC publics avec un point d’eau :

L’intérieur est d’une propreté exemplaire ; les WC « à la turque » sont majoritaires et «collectifs » :

Parfois une porte ouverte permet d’apercevoir la cour ou le couloir menant aux habitations :

Celle de notre auberge s’ouvrait par un digicode avec le code « 1789 » !

Après une chicane, on accédait à une jolie cour intérieure desservant des dortoirs à 4, des chambres, une cuisine (peu équipée) et une salle commune.

Cette salle commune, très agréable avec tables, chaises, sofas, permettait aux hôtes de manger bruyamment leur cuisine, le plus souvent des « nouilles chinoises déshydratées ». On y disposait d’eau bouillie et d’eau chaude pour les boissons :

Notre chambre, minuscule, comportait, à gauche un lit à baldaquin, à droite derrière la porte, une tablette de radiateur et au fond, séparée par une cloison vitrée dépolie, une petite pièce contenant lavabo, douche et cuvette de WC. Le tout était très propre et le ménage, le lit, le change, faits tous les jours. C’était presque des prestations hôtelières dans une auberge pour 31€ par nuit via Airbnb !

La gérante, très gentille et serviable, outre des conseils pour réaliser plus facilement nos projets de visite nous a emmenés à la Banque de Chine dans sa voiturette électrique :

Il y a bien sûr de plus grandes avenues qui desservent ces hutongs ; ici on voit au centre la partie utilisée par la circulation automobile – en l’occurrence un bus articulé – et, sur le côté, séparée par une petite barrière, la voie réservée à tous les autres véhicules - tous électriques - et aux vélos, bien plus rares que ce que l’on imagine.

L’avenue que nous empruntions avant le hutong pour nous rendre à notre auberge était illuminée le soir et un excellent restaurant s’y trouvait ; on y a mangé 5 soirs !

Le « canard de Pékin », plat anciennement réservé à la cour impériale, que nous y avons dégusté deux fois, nécessite une préparation très élaborée : on insuffle d’abord de l’air entre la peau et la chair qu’on pique ensuite avant d’arroser l’animal d’eau bouillante ; puis, on le laisse sécher, pendu dans une armoire où la température est maintenue à 15° :

Il est ensuite rôti au four, toujours pendu par le cou…

… et vous est servi, coupé en lamelles avec la peau, délicieusement craquante, accompagné de mini crêpes, de concombres et d’oignons nouveaux finement émincés et de sauce. Un véritable régal !

Sur cette échappée culinaire, bien plus mémorable que les expériences des pays précédents, se termine le récit de notre voyage, par le train, de Moscou à Pékin.

mercredi 27 mars 2019

VISITES à PÉKIN


VISITES à PÉKIN

Au cours de notre séjour d’une semaine à Pékin, outre la Cité Interdite, la Grande Muraille, et le Musée National, nous avons visité les principaux sites, essentiellement des temples.
Une journée fut consacrée au palais d’été, situé en proche banlieue. Il a été construit au bord d’un grand lac, pour échapper à la chaleur oppressante de la ville… Plusieurs temples sont reliés par une galerie couverte longeant le la rive du lac et mesurant de plus de 700 m de long, ornée de plus de 14 000 peintures :
Au milieu, une petite colline « de la longévité » supporte plusieurs temples dont le pavillon octogonal « du parfum bouddhiste » que l’on voit en haut de la photo :
De là-haut, on peut voir l’étendue de la ville :
La galerie extérieure de ce pavillon est aussi très décorée :
A l’autre extrémité, voici le « Bateau-de-marbre » de l'impératrice Cixi qui, malgré son nom, ne flotte pas !
Une autre journée fut consacrée à plusieurs temples. D’abord le « Temple du Lama », en activité, plutôt intense, comme le montrent les nombreux braséros où se consumaient beaucoup de bâtons d’encens :
Dans l’un des temples du complexe, les fidèles font leurs dévotions devant la statue de Tsong Khapa, fondateur de l'ordre des Bonnets Jaunes.
Ensuite, le temple de Confucius. Là, beaucoup moins de monde et donc plus calme.
La « salle du trône », outre le trône de l’empereur, contenait une série d’instruments dont des cloches et des tambours constituant une espèce de carillon ; vu la couche de poussière les recouvrant, ils ne doivent pas être souvent en service !
A côté, dans l’université de Confucius, plusieurs temples dont celui contenant le trône de l’empereur quand il venait là :
Dans l’après-midi, ce furent deux tours massives consacrées à l’annonce des heures au temps des empereurs, à l’instar de nos clochers.
La première est celle des tambours :
Par un escalier très raide, on pouvait monter à l’étage et assister au spectacle des tambours sonnant l’heure
Assistez à ce spectacle en cliquant sur ce lien : tambours de Pékin
L’autre tour est celle de la cloche :
Là aussi, par un escalier très raide, on accède à l’étage où est installée la cloche de 5,55 m de haut et de diamètre 3,24 m pesant 63 tonnes :
Ce matin là, nous sommes allés au temple des ancêtres impériaux construit en 1420 et transformé en « palais culturel du peuple » par la « nouvelle Chine » Plusieurs bâtiments de taille imposante dont celui-ci :
L’un d’eux contient un carillon qui est au Guinness des records :
En nous rendant au Musée National, nous avons pu apercevoir un coin de la place Tian’anmen :
Au sud de cette immense place (440 000 m2), voici la moitié nord de la porte Zhèngyang :
Un autre jour, nous sommes allés au temple du Ciel. C’est d’abord un immense jardin planté de plus de 4000 cyprès anciens dont certains ont 800 ans :
Une partie située vers l’entrée est destinée à la « remise en forme »; là, des centaines de chinois font, le dimanche matin, des exercices de gymnastique grâce à des équipements simples et très variés dont voici une infime partie :
Comme ailleurs, les temples sont alignés nord-sud et séparés par des portes plus ou moins imposantes. Sur cette photo, on aperçoit la pointe du toit du temple le plus au nord :
Ce temple est dédié à la prière pour de bonnes récoltes :
L’empereur venait ici une fois l’an et présidait les cérémonies depuis son trône :
Un troisième lieu pour ces cérémonies était un simple terre-plein surélevé et entouré, comme les autres, de barrières sculptées. Sur la photo, on aperçoit les grosses vasques destinées à brûler les offrandes à la fin de la cérémonie :
A côté de ces vasques, il y a une sorte d’autel où était sacrifié un veau
Au milieu de ce terre-plein, une simple pierre polie circulaire, maintenant lieu où de très nombreux chinois se font « selfiser » ! A noter que tout le dallage est constitué de pierres soigneusement ajustées dont le nombre est toujours un multiple de 9.

lundi 25 mars 2019

Séjour à Pékin - La Cité Interdite


Séjour à Pékin
La Cité Interdite

Comme vu précédemment, nous avons utilisé le métro pour nous rendre sur les principaux sites. Une longue queue pour accéder à la Cité Interdite du fait de la fermeture de la place Tian'anmen.
Une journée complète fut nécessaire pour parcourir cet immense espace utilisé autrefois par les empereurs pour leur vie de cour et les cérémonies rituelles. On le traverse du sud au nord en passant d’une cour ou d’un temple au suivant par des constructions imposantes faisant office de porte :

Ces « portes » sont très décorées et construites, tout comme d’ailleurs tous les temples, intégralement en bois. Le plafond et le toit reposent sur de très gros piliers, en bois également :

La décoration des plafonds est toujours très élaborée :

Depuis les cours, la montée ou la descente vers les portes ou les temples est toujours garnie en son centre d’immenses dalles (d’une seule pièce) de pierre gravées de dragons entrelacés réservées au passage de l’empereur :

Chaque temple a un usage spécifique, certains ne servant qu’une fois par an :

Tous les toits, même sur les bâtiments mineurs, sont du même style, avec les bords relevés et recouverts de tuiles vernissées ; les décors peints sont partout aussi :

A chaque angle, des sujets ornent l’avancée du toit :

Pour donner une idée de la richesse intérieure, voici, dans l’un des temples, un trône pour l’empereur :

Après la fermeture, en fin de journée, nous sommes montés sur la colline située au nord et aménagée en jardin public. Depuis le temple situé à son sommet, on voit tous les toits de la Cité Interdite ; ici la partie nord-est :